A75 LE COIN des INFOS / SCOOP

12 mars 2010

Tirant ses influences de Charles Darwin à Lester Horton, Kitt Johnson, monstre sacré de la danse moderne, fusionne l’art de la danse avec la science de l’évolution dans sa chorégraphie solo Rankefod.

Créée en 2005, l’œuvre de M^me Johnson intègre des techniques de danse moderne enracinées dans l’expressionisme ainsi que des mouvements lents parfaitement maîtrisés empruntés à la danse japonaise butô. Elle explore les théories de l’évolution et la capacité du corps d’accéder à des renseignements biologiques à partir de banques mémorielles évolutives.

« On sait que chaque cellule contient de l’information sur notre évolution, mais est?€'il possible d’accéder à cette banque mémorielle? », se demande Kitt Johnson. « Bien sûr, il est toutefois impossible d’ouvrir cette boîte à souvenirs et de les transformer en expression physique et chorégraphique. »

« Le fait de m’imposer des tâches qui sont presque impossibles à accomplir est un aspect caractéristique de mon travail. Mais en tentant de réaliser ces tâches, je repousse les limites de ce que je peux faire et je fais éclater les limites du possible », affirme l’artiste depuis sa salle de répétition de Copenhague, au Danemark.

Sa tâche est peut?€'être bien irréalisable, mais ses efforts sont prodigieux. Inspirés des approches en danse moderne qui incorporent à la fois l’esprit et le corps du danseur, les mouvements gracieux et lents de l’artiste explorent son soi profond.

« Ce type d’œuvre est de nature très personnelle; il permet de se plonger au plus profond de soi?€'même. J’ai dû construire ce pont tout en restant fidèle à la source originale, mais également en faisant preuve de clarté et en gardant en tête l’intention de communiquer avec le public », explique Kitt Johnson.................

(source: http://www.vancouver2010.com/fr/)